Informations générales
Intitulé de l'offre : Doctorat en biologie cellulaire (H / F)
Référence : UMR5305-PATROU-006
Nombre de Postes : 1
Lieu de travail : LYON 07
Date de publication : lundi 16 décembre 2024
Type de contrat : CDD Doctorant
Durée du contrat : 36 mois
Date de début de la thèse : 24 février 2025
Quotité de travail : Complet
Rémunération : 2200€ brut mensuel
Section(s) CN : 1 - Interactions, particules, noyaux du laboratoire au cosmos
Description du sujet de thèse
La peau assure la fonction vitale de barrière protectrice vis à vis du monde extérieur. Cette fonction nécessite une structure solide et cohérente, assurée en grande partie par la présence de jonctions cellulaires qui maintiennent l’intégrité physique de l’épiderme et lui permettent d’assurer sa fonction barrière contre les pertes hydriques, l’entrée des agents infectieux et des toxines. La fonction barrière de l’épiderme est historiquement attribuée à la couche cornée formant une matière cireuse connue pour faire obstacle aux mouvements d’eau. Des travaux récents ont montré l’implication de jonctions cellulaires appelées jonctions serrées dans la mise en place et le maintien de la fonction barrière de l’épiderme bouleversant ce dogme établi et ouvrant de nouvelles perspectives. Nos projets actuels portent sur la découverte d’un nouveau mécanisme impliqué dans la formation des jonctions serrées mettant en œuvre des récepteurs transmembranaire de la famille des protéoglycanes. Dans ce contexte, le projet propose de développer des stratégies de biologie cellulaire, de biologie moléculaire et de biochimie pour caractériser finement l’expression de ces récepteurs dans les jonctions cellules-cellules de l’épiderme humain et en cours de formation dans des modèles in vitro. Par diverses approches, nous tenterons d’élucider le rôle joué par ce récepteur dans la mise en place et le maintien des constituants moléculaires spécifiques des jonctions serrées et leur lien dynamique avec le cytosquelette de la cellule. Le (la) doctorant(e) aura plus spécifiquement pour mission d'étudier des échantillons de peau et des cultures de cellules (d'origine murine et humaine) par différentes techniques d'imagerie, de biologie cellulaire et de biochimie. En particulier, il / elle devra développer des protocoles spécifiques pour l'analyse des protéines et interactions moléculaires impliquées dans ce nouveau mécanisme et leurs conséquences fonctionnelles à l'échelle de la cellule et du tissu.
Contexte de travail
Le travail de thèse sera réalisé au Laboratoire de Biologie Tissulaire et Ingénierie Thérapeutique (LBTI – UMR5305 : qui a pour tutelle le
CNRS et l'Université de Lyon. Le doctorant dépendra de l'école doctorale BMIC (Biologie Moléculaire Intégrative et Cellulaire) de l'Université de Lyon et bénéficiera de l'offre de formation associée. Son travail sera supervisé par Patricia Rousselle (Equipe Dialogue Cellules-Microenvironnement et Réparation Tissulaire). Il aura accès aux équipements disponibles dans l'unité et dans la SFR Biosciences (Unité Mixte de Services regroupant les plateformes de Biologie du site de Lyon Gerland : .
Le poste se situe dans un secteur relevant de la protection du potentiel scientifique et technique (PPST), et nécessite donc, conformément à la réglementation, que votre arrivée soit autorisée par l'autorité compétente du MESR.
Contraintes et risques
Travail en pièce culture de niveau 2